vendredi 22 octobre 2010

Le Bloc Identitaire adoubé par l’ultra sioniste Jean-Yves Camus

Mazel Tov ! Enfin des « nationaux » compatibles avec le Système sioniste et c’est le professeur Jean-Yves Camus, himself, qui s’en porte garant :
« Loin d’être une simple continuité des groupuscules du style Unité radicale, le Bloc identitaire a rompu avec la logique groupusculaire. II possède des cadres de valeur, structurés intellectuellement et qui ont évolué sur des questions importantes comme l’antisémitisme et le négationnisme. »
« Les idées qu’il défend ont par contre une très bonne chance de faire leur chemin. »
« Les identitaires appartiennent à une nouvelle famille des droites populistes qui n’est pas l’extrême-droite traditionnelle »
« Ils parlent aux victimes de la concurrence implacable qu’induit la mondialisation et dont le statut social vacille »
« L’évolution du Front national sous la direction de Marine Le Pen ira peut-être dans le sens des idées identitaires »
Rappelons que Jean-Yves Camus est une sorte de commissaire politique de la démocratie sioniste qui traque sans relâche les patriotes depuis plus de  20 ans. S’il se permet de faire aujourd’hui l’éloge du Bloc Identitaire, c’est qu’il possède des éléments concrets de l’assujettissement de celui-ci au système.




Source (via Contre-Info.com )

jeudi 21 octobre 2010

Réaction de la Nouvelle Droite Populaire sur le Congrès d'Orange

Par Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire




J’ai déjà eu l’occasion d’aborder, dans un texte précédent, cette étrange maladie qui se nomme « recherche de la respectabilité ».



La récente réunion du Bloc identitaire, à Orange, en est une illustration éclatante. Voilà un groupe issu des franges les plus radicales de l’extrême-droite, dont les dirigeants ont décidé d’aller à Canossa, dans l’improbable espoir d’être reconnus, estimés, relayés par une presse perçue comme hostile, bref, aimés. Et dès lors que l’on est un peu aimés par le Système, on peut raisonnablement espérer, après moultes repentances, en obtenir un petit strapontin.



Un des dirigeants du Bloc dénonça virulemment, à la tribune, l’antisémitisme supposé de Le Pen et du Front national, annonçant que le Bloc identitaire prenait définitivement ses distances avec ces idées nauséabondes véhiculées par tous les « ringards d’extrême-droite ».



Certes, il y eut un couac. Ce même responsable, qui dirige le CEPE qui fut, à juste titre, très actif dans la défense de Michel Lajoye, vendait sur son stand des photos du Maréchal Pétain et de Robert Brasillach, ce qui ne manqua pas d’être relevé ironiquement par le journaliste du Monde. Jérome Bourbon, journaliste à Rivarol, publia un excellent texte dénonçant ces donneurs de leçons qui nagent dans les contradictions, ce qui lui valut derechef d’être menacé de « cassage de gueule », ce qui démontre que le naturel a beau être bridé, il revient au triple galop…



Et puis, un second couac… Le représentant et élu de l’UDC suisse claqua la porte suite à une traduction des plus hasardeuses par un identitaire du discours d’un intervenant espagnol parlant de « los noirs » (les noirs, en espagnol, nullement péjoratif), traduit par « les noirs », suscitant les réactions que l’on devine dans la salle…



La boîte de Pandore de la respectabilité



La recherche de respectabilité est une boîte de Pandore. Une fois ouverte, elle entraîne des conséquences immaitrisables. Toutes les frustrations, les ambitions, le besoin d’être reconnu, estimé (surtout par ses adversaires), le désir d’être élu ou réélu se libèrent d’un coup, entrainant ceux qui suivent cette voie vers l’abime du déshonneur et de l’échec programmé.



J’observe, tel un entomologiste, ce qui se passe en Alsace. Voilà l’exemple que j’ai déjà cité de deux personnes dont l’une fut conseiller régional, l’autre étant (encore) conseiller général. Elus sous l’étiquette FN, puis migrant vers le MNR, puis Alsace d’Abord, ils furent des radicaux parmi les radicaux, et très proches du Bloc identitaire. Le premier quémanda il y a un an son intégration au Modem, qui lui fut refusée. Tous deux viennent récemment de solliciter leur intégration à l’UMP, qui leur sera tout autant refusée.



Lorsque la boîte de Pandore est ouverte, elle libère chez ceux qui suivent les apprentis sorciers des lâchetés incontrôlables.



La martingale magique




Certains ont cru trouver la martingale magique pour intégrer le Système : dénoncer tapageusement une « extrême-droite » dont ils sont eux-mêmes issus, rompre solennellement avec un supposé antisémitisme, et faire assaut de virulence contre l’adversaire commun aux juifs et aux goys, l’islam, rien que l’islam… L’obsession antisémite est évidemment une absurdité, mais il est tout aussi absurde de refuser de dénoncer la responsabilité majeure d’organisations juives telles la LICRA et le CRIF, dans l’invasion de notre terre. Anne Kling, auteur de « La France licratisée », a remarquablement analysé cette réalité.



Certains dirigeants du Bloc identitaire, usant d’ailleurs d’un raisonnement parfaitement antisémite (les juifs dirigent les médias, donc pour être reconnus par les médias, il faut complaire aux lobbys juifs), se sont engouffrés dans cette impasse. Ils auront ainsi perdu avec certitude l’estime de ceux qui furent leurs amis, sans obtenir pour autant celle de lobbys qui n’oublient rien et qui savent à quoi s’attendre de la part de renégats.

La "révolution culturelle" du Bloc identitaire

L'article de Jérôme BOURBON, paru dans l'hebdomadaire RIVAROL N° 2925 du 30/10/09.

Mis en ligne sur le site : www.jeune-nation.com





Créé le 6 avril 2003 à Nice, quelques mois après la dissolution par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, d’Unité radicale à la suite de l’affaire Maxime Brunerie, le Bloc identitaire (BI) s’est donc officiellement constitué en parti politique lors de sa convention à Orange, son président Fabrice Robert, ex-conseiller municipal du Front national à La Courneuve et ci-devant membre du conseil national du MNR, entendant l’engager pleinement dans la bataille des régionales en 2010 et des cantonales en 2011.

Des listes en Alsace, en PACA et dans le Languedoc

En Provence-Alpes-Côte d’Azur les identitaires de Nissa rebela figureront sur la liste « Ligue du Sud » conduite par le villiériste Jacques Bompard tandis que Jean-Marie Le Pen conduit la liste FN, ce qui promet des étincelles vu les exécrables relations entre les deux hommes. En Alsace, Jacques Cordonnier conduira une liste Alsace d’Abord en lieu et place de Robert Spieler (qui dirige depuis la Nouvelle Droite populaire) et sera en concurrence avec la liste frontiste conduite une nouvelle fois par Patrick Binder. En Languedoc-Roussillon, une liste Ligue du Midi est conduite par Richard Roudier, président du Comité d’entraide aux prisonniers européens (CEPE). Elle fera face à celle du FN menée par France Jamet. Une participation des identitaires est également envisagée en Rhône-Alpes et en Haute-Normandie.
Ce qui est sûr, c’est que cette nouvelle organisation politique n’a plus grand-chose à voir avec Unité radicale comme s’en félicite Jean-Yves Camus, chroniqueur habituel d’Actualité Juive, qui évoque sur , à propos de la mutation du Bloc identitaire, une « révolution culturelle ». De fait, pour Richard Roudier, « le Front national a déshonoré la notion d’identité » par les déclarations de Jean-Marie Le Pen sur la Seconde Guerre mondiale, que le Bloc Identitaire « condamne formellement et absolument » et lui-même affirme « condamner l’antisémitisme », ce qui surprendra ceux qui assistèrent le 22 septembre 2006 au meeting de soutien à Michel Lajoye qu’il avait organisé à Paris avec, entre autres invités d’honneur, Eric Delcroix et Camille Galic. Fabrice Robert, qui répudie ouvertement le nationalisme (« Nous ne sommes pas nationalistes, le nationalisme a été un drame pour l’Europe. Nous sommes populistes ») et qui se dit « plus proche de la Ligue du Nord que du FN », a confié pareillement au Monde du 20 octobre : « Ce que nous reproche l’extrême droite, c’est d’avoir rompu avec l’antisémitisme et l’antisionisme ». Dans Minute du 21 octobre, Robert ajoute : « Nous ne sommes ni sionistes ni antisionistes. Notre préoccupation, c’est notre peuple. Et nous ne pensons pas que la question israélo-palestinienne est le nœud causal de nos problèmes ». Sauf que le problème n’est pas là. La question est de savoir si les dirigeants de la communauté juive promeuvent ou non une politique d’immigration massive de notre pays et de notre continent et s’ils persécutent ceux qui tentent de s’y opposer. Il semble que les agissements de la LICRA (qui s’opposa notamment à une demande de remise en liberté conditionnelle de Lajoye, soit dit en passant), de SOS-Racisme, de l’UEJF et autres pseudopodes depuis des décennies soient suffisamment clairs.

“Une balle pour les sionistes !”

Qu’il est loin décidément le temps où Fabrice Robert était le premier avec Vincent Reynouard qui, lui, ne s’est jamais renié ni n’a mis d’eau dans son vin, à être condamné en vertu de la loi Gayssot pour avoir distribué au début des années 1990 un tract ouvertement révisionniste ! Elle est bien révolue l’époque où, directeur de Jeune Résistance, Fabrice Robert plaçait en une du magazine la photo d’un Palestinien coiffé d’un keffieh censé être le modèle des combattants identitaires en Europe et où l’on s’en prenait sans ménagement dans des éditoriaux musclés aux sionistes oppresseurs tandis que les jeunes identitaires clamaient à tue-tête dans les défilés nationalistes les slogans sans équivoque : « Deauville, Le Sentier, territoires occupés » ou « A Paris comme à Gaza Intifada » ! Et le même, fondateur du groupe de rock Fraction Hexagone, entonnait non sans virulence dans la chanson intitulée « Une balle » les paroles suivantes : « Une balle pour les sionistes, une balle pour les cosmopolites, une balle pour la police ».
Aujourd’hui, il convient d’être propre sur soi. Ainsi Richard Roudier abandonnerait-il la présidence du CEPE, dont le stand, lors de la convention identitaire, vendait, horresco referens, des cartes postales à l’effigie, entre autres, du maréchal Pétain, de Saint-Loup et de Brasillach. D’après Le Monde du 20 octobre, « la direction du Bloc ne se serait aperçue de la présence des cartes postales qu’après la convention, et aurait décidé que le CEPE ne serait plus un mouvement associé. La double appartenance au Bloc et au CEPE serait interdite et M. Roudier en quitterait la présidence. » Dans ces conditions, on s’explique que le sulfureux Christian Bouchet, ancien dirigeant d’Unité radicale qui a rompu avec Robert en 2002, fustige « la mise en place par certains réseaux d’une extrême droite sarkocompatible », à la fois « libérale, européiste, favorable à la “landerisation” de notre sous-continent et au démantèlement des nations, se référant à l’occidentalisme et au choc des civilisations ».
En général, tous ceux de notre mouvance qui, au nom d’une stratégie qu’on nous assure gagnante, plient le genou devant le Lobby et lui donnent des gages en rompant avec leurs amis plus radicaux finissent tôt ou tard par complètement rallier le Système… sans infléchir pour autant si peu que ce soit sa politique désastreuse.


Jérôme BOURBON

Le Bloc Identitaire, le nouveau Parti du système

A la liste LCR, PS, UMP, MPF, MoDem, PC, … vous pouvez ajouter un nouveau parti politique systémique : le Bloc Identitaire (BI). Jadis un mouvement, aujourd’hui un Parti. Si nous étions sionistes et que nous désirions freiner la nouvelle remontée du relativement peu corrompu FN, nous ne nous y prendrions pas autrement que de lancer sur la scène un parti tel que le BI …

Nous avons parfois été très critiques à l’égard du FN pour cause de son melting-pot idéologique ou sa stratégie de “réconciliation” avec la République … Nous avons été et nous sommes encore, n’en déplaise à ses partisans, très sceptiques à l’égard de l’ascension de Marine Le Pen. Elle a certes beaucoup de qualités mais elle est loin d’avoir le même idéalisme que son père, d’où une “dé-démonisation” qui nous semble bien dangereuse pour l’avenir … Il n’en reste pas moins, malgré quelques déceptions, que le Front National est toujours, jusqu’à nouvel ordre, le Parti qui effraye le plus le Système avec le récent Parti Anti Sioniste.

Le Bloc Identitaire est ni plus ni moins le parti dont les sionistes ont besoin pour canaliser la révolte des Français contre l’immigration massive à laquelle les premiers cités ont largement contribué. Ce n’est pas un hasard si la seconde convention du Bloc vient de se dérouler à Orange, fief du maire néoconservateur Jacques Bompard (ex MPF). L’époque d’Unité Radicale, pour ceux qui ont connu, est décidément bien lointaine …

Le Bloc est légitiment très critique envers l’immigration massive doublée d’un islam très visible et prétend, ou tout du moins a longtemps prétendu, défendre la justice sociale face à la crise. Cela est normal et sain pour des gens qui ont encore un tant soit peu conscience de faire partie d’un peuple et d’un héritage commun. C’est incontestable. Mais ce qui arrange particulièrement nos ennemis, c’est qu’il n’a jamais désigné les premiers responsables actifs de tous nos problèmes de société, à savoir les juifs intégristes. Non, non, cela c’est de la politique internationale ou du conspirationisme, ce n’est pas “identitaire” (terme qui ne veut absolument rien dire). Pire, une bonne partie des invités à leur dernière convention soutiennent ouvertement le sionisme international !

Les méchants, ce sont la gauche folle, la droite molle et bien sûr surtout l’iSSlaaam comme dirait leur leader spirituel néo-païen et ex-acteur de films pornographiques Guillaume Faye. Un beau représentant du courant’ “identitaire”.

“Nous sommes populistes, a déclaré Fabrice Robert (président du Bloc) au Monde. Ce que nous reproche l’extrême droite, c’est d’avoir rompu avec l’antisémitisme et l’antisionisme.” Il a tout compris. Mieux encore, pour se distinguer du Front, Richard Roudier, qui serait la future tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon aurait déclaré : “le Front national a déshonoré la notion d’identité” (mais laquelle bon sang ?) par les déclarations de son leader sur la Seconde Guerre mondiale …” A mourir de rire …

Parmi la ribambelle internationale de personnalités populistes, néoconservatrice et crypto-sionistes invitées à la Convention, on retiendra surtout celle de Yves-Marie Laulan, la crème de la crème du Curriculum Vitae : cadre important du Fonds monétaire international (FMI) puis de la Banque mondiale, avant de devenir chef du service des affaires économiques de l’OTAN, volontaire pendant la guerre des Six Jours pour servir le Tsahal … C’est comme ça qu’on prépare le “changement” au Bloc Identitaire …

Il ne reste plus qu’un pas avant que les dirigeants du Bloc n’integrent l’aile droite de l’UMP. Quand on n’a pas plus de notion politique que “notre identitée est en dangée” et “musulmans = les gens les plus méchants du monde”, on est bon pour tomber dans tous les pièges, manipulations et panneaux tendus par le pouvoir …

Les nouveaux projets du Bloc Identitaires illustrent encore à quel point la démo(n)cratie est une forme de gouvernance politique bonne à jeter dans les poubelles de l’histoire …

http://www.intransigeants.com/

La reconnaissance de l'Anti-France

  Dur de rester crédible comme défenseur de l'identité européenne alors même que l'on se fait adouber par ses fossoyeurs....  http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=17106&artyd=5

 Tous ceux qui, au nom d'une stratégie qu'on nous assure gagnante, plient le genou devant le lobby-qui-n'existe-pas et lui donnent des gages en rompant avec leurs amis plus radicaux finissent tôt ou tard par complètement rallier le Système... sans infléchir pour autant si peu que ce soit sa politique désastreuse. Les exemples ne manquent pas: Patrick Devedjian (Occident), Gérard Longuet (Occident), Alain Madelin ( Occident), François Mitterand (Volontaires nationaux, organisation de jeunesse des Croix de Feux)



L'électoralisme des zids

Tout cela devient franchement pathétique...

Je me rappelle qu'à la création des JI et du Bloc, Vardon et co nous avaient bien dit que ces mouvements n'avaient aucun but électoraliste. Ensuite quand ils ont commencé leur salade niçoise, c'était juste pour se présenter dans quelques élections locales afin de se faire connaître et pourquoi pas gagner un peu d'argent... Et maintenant, un parti politique au but clairement électoral même si Fabrice Robert dit le contraire... Enfin, tout cela ne me surprend pas. Les plus lucides d'entre nous ont bien vu où tout cela allait mener...

Concernant le reniement du CEPE, c'est vraiment faire insulte à tous ceux qui ont donné pour soi-disant aider des camarades emprisonnés. Mais j'aimerais bien voir où tout cet argent est passé. Je pense plutôt que cela a servi à payer leur local à Nice.

Le grand exploit des zids a quand même été de se mettre à dos toute la mouvance nationaliste et identitaire (oui, le Bloc Identitaire et ses filiales n'ont pas le monopole de l'identité) !

Pour finir : je ne vois pas comment on peut être au Bloc ou a une de ses filiales "jeunes" en se proclamant radical et en faisant les campagnes électorales du MPF ...

Mirages de l'européisme

l est un mot qui fait florès actuellement ; c'est celui d' "européisme" - un mot pas très joli et pas très français. Si nous devions succinctement le définir, nous dirions qu'il traduit le dessein d'unifier politiquement et économiquement l'Europe.
S'il nous fallait identifier le mobile psychologique qui incite de jeunes français à embrasser la cause " européiste ", nous arriverions inéluctablement au " désespoir ". Il n'est en effet pas difficile de comprendre que l'attrait croissant qu'exerce " l'Europe aux cent drapeaux " sur une fraction de la droite radicale trouve son origine dans le constat désabusé que la crise politique paraît trop grave pour qu'on puisse espérer qu'un sursaut français soit envisageable. S'engouffrer dans le rêve chimérique de la construction européiste paraît donc être une solution de rechange facile. Ils se réfugient dans l'Europe comme si nous pouvions résoudre à l'échelle européenne les maux que nous sommes encore incapables de conjurer à l'échelle nationale. On serait tenté de leur appliquer cette phrase que Philippe Henriot aimait à prononcer : "Ils ont tellement perdu foi en leur propre patrie qu'ils ne comptent plus que sur l'étranger pour lui rapporter ce qu'elle a perdu".
La solution nationaliste
A rebours de cette attitude défaitiste, le nationalisme français entend d'abord s'appuyer sur les énergies nationales. Parce que l'histoire montre qu'il existe des nations européennes, et que l'idée d'Europe ne vient qu'après la constitution de ces nations. Celles-ci sont pluriséculaires. Elles ne sont pas nées au XIXème siècle, comme on voudrait nous le faire accroire. La nature nous montre en effet que lorsqu'un groupe ethnique distinct se constitue, il est en germe une petite nation. C'est là une loi d'airain de l'espèce humaine. On comprend donc aisément que la force de l'Europe réside dans ses nations, et de surcroit, celles-ci ont toutes leur génie et leur mission qui leur est propre.
Arguments fallacieux
On pourrait passer en revue les arguments européistes. Il en est un qui revient fréquemment, c'est celui de la puissance, de la force. La fédération, hisserait l'Europe au faîte de sa gloire, conjurant par là-même son déclin. Quoi ? L'union des faiblesses ferait la force ! C'est une alchimie bien hasardeuse, et l'histoire nous enseigne que l'homme blanc domina les cinq continents par l'entremise des nations. Le monde ne fut pas assujetti par la nation européenne mais par les nations d'Europe jalouses de leur indépendance.
Enfin, eu égard à l'état d'esprit de la droite radicale française, la fédération d'Europe se fera forcement au détriment de la France. Il est courant d'entendre dans nos milieux des velléités de lâchage de la Corse, voire de l'Alsace-Moselle. Cette attitude est typique des enfants gâtés. Parce que, globalement, les terres françaises sont rassemblées, on a oublié ce qu'était le fait d'être affectés par la perte d'un territoire. Incitons les à se rendre en Allemagne, en Pologne, en Hongrie, en Bulgarie, ils verront que là-bas l'état d'esprit est différent. Que là-bas on pleure sur la grande Allemagne, sur la grande Pologne..
La seule solution réaliste pour la France, la seule chance de salut est donc dans la restauration d'un Etat nationaliste. Car, soyons-en certain, c'est en nous accrochant à la France que nous favoriserons la réémergence d'une Europe puissante et orgueilleuse, une Europe des nations.
Jean Dartois
Tiré de L'Héritage n°4

mercredi 20 octobre 2010

Extrême droite : qui roule pour Sarkozy ?




Est à lire la rigoureuse et clairvoyante analyse de Jérôme Bourbon parue dans Rivarol du 9 octobre (n° 2922) et intitulée « Le cas Bompard ». Bourbon s’y interroge sur les raisons – les vraies raisons – de l’apparition d’une liste, pour les élections régionales en PACA, intitulée « Ligue du Midi » conduite par le villieriste Bompard (le maire d’Orange est président de la fédération du Vaucluse du MPF de de Villiers et coordonnateur de ce mouvement pour l’ensemble de la PACA et de la Corse). Soutenue donc par le MPF qui, rappelons-le, a intégré désormais, très officiellement, la majorité sarkozyste, la liste « Ligue du Sud » comprendra « d’autres composantes », dont le Bloc identitaire qui tient, comme par hasard, sa Convention à Orange… L’un de ses représentants a bêtement lâché le morceau dans Libération (5 octobre) : « L’UMP doit comprendre qu’elle a là l’occasion de hâter la succession de Le Pen ».

La liste « Ligue du Sud » est donc, résume Jérôme Bourbon, « une aventure qui fait objectivement le jeu du Système et de Sarkozy ». En effet, un score même maigre de cette liste pourrait suffire pour empêcher Le Pen de franchir en PACA le seuil fatidique des 10 %, le condamnant ainsi à échouer dans ce qui sera très probablement sa dernière expérience électorale. Cela permettrait à Sarkozy d’accentuer sa mainmise sur l’ex-électorat du FN et d’engager une opération de récupération, à terme, de ce qui reste de ce mouvement qui, il n’y a pas si longtemps, faisait si peur au Système.

Quant au jeu plus que trouble du Bloc identitaire ( dont certains sympathisants, en particulier en Bretagne, chantaient encore récemment les mérites de de Villiers…), Bourbon en fait une lucide analyse : «L’expérience nous a appris qu’il fallait se défier d’une extrême-droite apparemment sulfureuse et radicale et qui, à l’arrivée, s’intègre à la droite parlementaire. Depuis les ex-Occidentaux Madelin et Longuet en passant par l’ex-Ordre Nouveau et ex-PFN Alain Robert et l’ex-Gudard Benoît Fleury aujourd’hui villieriste, on ne compte plus les activistes ayant rejoint le Système autrefois honni.

Quant à Philippe Vardon, président de Nissa Rebella, il avait naguère adhéré à l’UMP même s’il avait par la suite affirmé qu’il ne s’agissait que d’un canular ».

Un « canular » qu’il serait bien intéressant d’analyser en termes de psychanalyse…
En tout état de cause, je peux confirmer les références de Jérôme Bourbon : en 51 ans (eh oui !) de militantisme, combien en ai-je vu, de ces foudres de guerre du style « plus nationaliste que moi tu meurs » être, un jour ou l’autre, récupérés, assimilés, digérés par un Système rodé depuis si longtemps à l’achat des consciences (et qui parfois n’a même pas besoin de placer bien haut les enchères : vanité des vanités…).

Pierre VIAL

http://www.terreetpeuple.com/

Judéophilie des zids


Chez la filiale Alsace d'abord:
Citation:
Jacques Cordonnier

« La population juive fait intégralement partie du substrat alsacien. Ils sont là depuis mille ans… Nous n’avons aucun ressentiment à leur égard […] Nous appartenons à la même civilisation » [...] « le même adversaire que nous » : l’islam ! [...] « J’espère que nous pourrons faire chacun un pas vers l’autre et nous rencontrer… c’est urgent » [...] « Je connais des militants d’Alsace d’abord qui meurent d’envie d’aller à une sortie de synagogue rencontrer des juifs alsaciens pour les supplier de nous croire… »

Témoignage sur le sionisme du BI


Anne Kling, le 5 juillet 2007 sur son blog :

« J’ai appris que certains qui se prétendent identitaires avaient craint de me recevoir pour présenter mon livre La France Licratisée. Bon. Ils auraient estimé que le bouquin n’était pas bon et n’attirerait personne, j’aurais admis. Après tout, c’était leur droit. Mais la raison est tout
autre, et pour tout dire, elle m’inquiète beaucoup. En gros, c’est : “on a de bons rapports avec la communauté juive, on ne veut pas d’histoires, etc, etc.” Vous avez compris, pas la peine de vous faire un dessin. Ne pas faire
3% aux élections et déjà s’engager dans une démarche de pseudo respectabilité, je trouve ça navrant. Et surtout inquiétant pour l’avenir.

C’est quand même trop facile de confondre causes et conséquences. De taper sans arrêt sur les immigrés et de faire volontairement le black out sur ceux qui leur ont ouvert les portes. Parce qu’ils sont forts, puissants
et qu’on préfère ne pas leur chercher noise. Parce qu’ils font peur, en un mot comme en cent ».


Leçons de « l'apéritif géant de la Goutte d'Or » par le Renouveau Français



L'apéritif « saucisson et vin » qui devait être organisé dans le quartier occupé de la Goutte d'or a été finalement interdit par la préfecture, prétextant un risque de trouble à l'ordre public.
Que retenir de cet épisode très médiatisé ?

- D'abord que la colonisation de notre pays et l'attitude antifrançaise de l'Etat s'aggravent encore et toujours.

Des zones de plus en plus nombreuses n'ont plus rien de Français et les colons, largement majoritaires, n'y tolèrent même plus l'expression de la « francité », vue comme une provocation. Ce n'est pas une surprise lorsque l'on observe l'histoire de l'humanité et déjà Aristote notait que « parmi ceux qui ont, jusqu'à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles ».

L'Etat français non seulement ne garantit pas l'identité et la sécurité de notre nation (il reconnaît ne pouvoir assurer l'ordre à la Goutte d'Or), mais il organise depuis des décennies une situation désormais invivable et potentiellement explosive. Pis, il prend le parti de l'étranger contre son propre peuple, avec, par exemple, ses nouvelles mesures de discrimination antifrançaise (qualifiée impudemment de « positive »). Ceci n'est pas non plus une surprise quand on connaît les fondements, les principes et les véritables dirigeants de la République française. Elle suit une marche prévisible dont la date des étapes est seule mal connue. Ses partisans ne sauraient donc détenir les solutions politiques aux maux que nous constatons.



- Par ailleurs, le Bloc identitaire sort gagnant médiatiquement, mais révèle lui-aussi une évolution idéologique et tactique lamentable quoique peu surprenante.

Il s'est avéré qu'il était le principal instigateur de cet événement, se cachant derrière une jeune fille sous pseudonyme.

L'interdiction du rassemblement est ce qu'il pouvait espérer de mieux, car il peut se poser comme victime d'une part, et d'autre part éviter une débâcle qui aurait pu avoir des conséquences graves. En effet, on peut supposer qu'après autorisation, les quelques dizaines de personnes qui se seraient rendues au final dans le quartier de la Goutte d'or (sans service d'ordre suffisant, puisque les Identitaires ne sont pas capables d'en fournir un), auraient pu être les victimes de la violente vindicte d'une partie des habitants.

On retiendra que le Bloc identitaire, peu soucieux de cohérence (en invitant à manger du saucisson un vendredi au nom de l'identité et des traditions...), a réussi à s'acoquiner avec des structures hors de sa mouvance habituelle.

C'est pour lui, qui rêve de respectabilité, comme une consécration : il a été accepté par les crypto-sarközystes des « Jeunes pour la France », par les Francs-maçons farouchement laïcards et antichrétiens de « Riposte laïque » et « Résistance républicaine », etc.
Cela n'aura pas été sans mal : il aura fallu dénoncer comme les autres (et en l'occurrence renier) l'antisionisme, les hérétiques révisionnistes, le « racisme », et même le nationalisme pour être enfin moins stigmatisé par un Système qu'il est censé combattre...

Son principal « atout » idéologique (conforme à la pensée dominante) avait été jusque là d'être favorable à l'Europe supranationale, à l'instar des mondialistes de tout poil. Ce qui était insuffisant.



On notera enfin, qu'en plus de sa rapide évolution idéologique, il semble avoir renoncé à toute éthique allant jusqu'à tenter de rejeter le péché mortel de « racisme » sur d'autres, tel que le Renouveau français. En effet, et cela a motivé la rédaction de ce texte, dans un entretien au quotidien Métro, Sylvie François affirmait abusivement : « j'ai refusé le soutien de toutes [les organisations] à caractère raciste ou radical, comme le Renouveau français ».
Outre que l'on aimerait beaucoup savoir ce qu'elle entend par « racisme », il nous faut lui rappeler qu'un militant parisien du RF – ignorant l'appartenance réelle de la jeune fille - a pris simplement contact avec elle en vue d'obtenir des informations et voir si un soutien était le cas échéant envisageable. Ce qui bien sûr n'aurait pas été le cas au vu de la nature réelle de l'événement et des groupes qui sont derrière.



Si le Bloc identitaire semble avoir marqué des points médiatiquement, il va dans le mur d'un point de vue militant, et à court terme.

La plupart de ses militants et adhérents n'ont en effet pas envie de faire la même mue idéologique que leurs chefs et de se retrouver dans un groupe coincé entre le MPF et le FN, cherchant l'amitié de la judéo-maçonnerie laïcarde et des jacobins, en quête de respectabilité.
Soyons francs : ils s'y étaient généralement engagés car il avait au contraire l'image d'une structure plus radicale que le FN quant à la question raciale.



De ce triste épisode, on tirera à nouveau la leçon que l'absence de doctrine et la soif de reconnaissance ne peuvent mener que très loin dans la compromission et le reniement. La stigmatisation par les médias du Système ne cessant que lorsque ces derniers n'auront plus rien à reprocher, du point de vue de l'idéologie qui est la leur, et dont ils ne changeront jamais.
Le Bloc identitaire est pris dans un engrenage irréversible d'alignement sur la pensée dominante.



Nous invitons les patriotes qui ont pu être bernés par cette structure, ignorant l'aspect antinational de son idéologie, à contacter et rejoindre le Renouveau français où ils trouveront une doctrine de salut politique et une stratégie fermes, pertinentes et cohérentes. Seules choses qui, à terme, peuvent payer politiquement.




Le Comité Directeur du RF

Les amis du Bloc Identitaire soutiennent l'action de Nicolas Sarkozy

Les amis du Bloc Identitaire soutiennent l'action de Nicolas SARKOZY!Encore une preuve que la ligue du Nord n'est qu'un parti populiste,
un parti opportuniste qui n'a rien de "nationaliste"!

Pourtant c'est vers ce genre de mouvements "populo-opportuniste" que Marine et ses amis veulent orienter et transformer le FN..

Pour un jour s'allier avec l'UMP? et soutenir la Politique d'Hortefeux..



Roms: la Ligue du Nord soutient Sarkozy
AFP
19/08/2010 | Mise à jour : 19:38 Réactions (10) Le parti anti-immigrés de la Ligue du Nord, principal allié de Silvio Berlusconi, a estimé aujourd'hui que la politique adoptée par Nicolas Sarkozy vis-à-vis des Roms était la "ligne juste à suivre" et devrait servir d'exemple à l'Italie.

"Je pense que la ligne adoptée par la France sur le rapatriement des Roms est la ligne juste à suivre", a déclaré Claudio d'Amico, député de la Ligue du Nord, un parti populiste qui fait partie de la coalition gouvernementale de M. Berlusconi. "J'espère que l'Italie suivra elle aussi cette façon d'agir. Nous devons intervenir au plus vite, dans la mesure où le risque est que les Roms expulsés de France ne se dirigent aussitôt vers l'Italie", a-t-il ajouté. "Il faut donner un signal fort pour éviter que cela se produise", a-t-il affirmé. "Qu'il soit clair pour tous, Roms et non-Roms, que dans notre pays ceux qui vivent d'expédients et de violations de la loi ne sont pas tolérés et ne doivent plus remettre les pieds sur notre territoire", a-t-il souligné.

La France a renvoyé aujourd'hui vers Bucarest 70 Roms, premières expulsions depuis l'annonce par le président Nicolas Sarkozy de mesures sécuritaires visant cette population. En Italie, les Roms ont également été au centre des débats sur l'immigration et la sécurité. En juillet 2008, l'Italie avait commencé à ficher les habitants des camps de nomades, en relevant leurs empreintes digitales, mais aussi leur ethnie et leur religion.

Ce durcissement dans la politique à l'égard des Roms résultait notamment du choc dans l'opinion publique provoqué par le meurtre sanglant à Rome de la femme d'un officier de marine italien en octobre 2007 par un Roumain d'origine rom.
A la suite de ce fait divers, le sujet de la sécurité avait été au coeur de la campagne pour les élections législatives de 2008 remportées par Silvio Berlusconi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/19/97001-20100819FILWWW00452-roms-la-ligue-du-nord-soutient-sarkozy.php

Riposte Laïque et le Bloc Identitaire unis dans la haine du catholicisme


18 juin : Riposte Laïque et le Bloc Identitaire unis dans la haine du catholicisme

lundi 5 juillet 2010, par Franck Abed

Nous portons à la connaissance de nos lecteurs ce texte, écrit par un monarchiste, catholique traditionnaliste, qui montrera à nos lecteurs comment des pans de l’extrême droite ont vu l’initiative du 18 juin, autour de l’apéro géant saucisson-pinard.

Le 18 juin 2010 : départ d’une nouvelle résistance ?

Le Bloc Identitaire avec ses alliés naturels ont réuni - le vendredi 18 juin 2010 - 800 personnes (1) à la place de l’Etoile. Cette manifestation avait lieu pour protester contre l’interdiction par la Préfecture de Police de Paris, de l’ « Apéro saucisson-pinard » prévu initialement à la Goutte d’Or. Les enseignements à tirer de cette action sont à la fois complexes et vitaux. Complexes car de premier abord, beaucoup en tirent de fausses conclusions ; vitaux car dans un deuxième temps, en se penchant sur les tenants et les aboutissants réels de ce militantisme résistant, on découvre des conséquences très importantes concernant le combat pour la France. Au sujet de la soumission de la République à l’islam militant, beaucoup a déjà été écrit et je ne peux que rejoindre les plaintes sincères qui expriment leurs désolations face à la pusillanimité du gouvernement républicain.
L’idée d’une action métapolitique pour contrer un islam envahissant les rues et les ruelles françaises pouvait en séduire plus d’un. Pourtant en se penchant sur les organisations qui appelèrent à participer à cet apéritif puis au fameux Plan B, les réserves émises ici ou là pouvaient être en définitive considérées comme parfaitement acceptables. Effectivement la grande majorité des associations se déclarent de « gauche ». De plus, elles défendent toutes la démocratie et la république.
Quant aux associations dites « de droite », en plus d’être dans l’orbite de l’UMP, elles n’apportent aucune garantie en ce qui concerne les personnes qui tirent réellement les ficelles de cette manipulation. De plus nous n’y trouvons aucune association catholique… D’une manière générale, je remarque qu’elles se disent toutes éloignées idéologiquement, car ce regroupement mettrait en commun des associations de gauche et de droite. Rien n’est plus faux comme analyse et comme constat.
Concrètement, les organisateurs de cet apéritif voulaient accréditer l’idée d’une disparition des clivages, quand il s’agissait de contrer l’islam. En diffusant cette idée, ils produisent et assument une escroquerie intellectuelle. Incontestablement, ces associations sont d’accord sur l’essentiel : continuer coûte que coûte la République et imbriquer la France dans ce salmigondis appelé pompeusement construction européenne. La plupart de ces associations défendirent par le passé l’immigration de masse, et aujourd’hui elles prétendent nous faire réciter la leçon après nous avoir méprisés durant des années. Incohérence, quand tu nous tiens… Pour se rendre compte de l’incompatibilité qui existe entre ces résistants et les amoureux de la France authentique, c’est-à-dire catholique et royale, il suffit de lire ce qui suit : Vérité Valeurs & Démocratie, association ayant pour but de défendre « la démocratie, la laïcité et les droits de l’Homme » ; Résistance républicaine, organisation de « défense de la République et de ses fondamentaux hérités de l´histoire et des lumières ». Nul besoin de commentaire pour expliquer le fossé qui sépare nos aspirations réciproques les plus profondes.
Pour en revenir au Bloc Identitaire, principal animateur de ce mouvement de résistance, il faut noter que celui-ci, à travers la bouche de ses dirigeants, parle constamment d’identité, alors qu’il oublie et méprise constamment l’identité catholique de la France. Cette idée est confirmée lorsque le Bloc fait campagne pour manger du saucisson le vendredi. Vendredi qui est rappelons-le quand même, le jour de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Concernant Riposte Laïque de Pierre CASSEN, j’ai eu l’occasion de l’affronter dans un débat intitulé : Pour ou contre ZEMMOUR ? (2), au cours duquel sa haine anticatholique a littéralement éclaté.
Indépendamment de ces divergences idéologiques profondes qui se révèlent irréconciliables, il faut tout de même noter que le pari du Bloc Identitaire et des associations qui l’accompagnent s’est révélé comme un demi-succès. Peu de personnes au sein de la mouvance nationale auraient cru qu’il était possible de réunir 800 personnes pour un apéritif en pleine rue. D’un autre côté, le Bloc Identitaire et ses amis bénéficièrent d’une couverture médiatique sans précédent – qui est loin d’être anodine – et dans ces conditions, leur apéritif aurait donc pu réunir beaucoup plus de personnes.
D’une manière générale, il faut noter que certains groupes politiques émirent l’idée que si l’apéritif avait eu lieu à la Goutte d’Or, cela se serait transformé en fiasco pour le Bloc. Ainsi le Renouveau français, dans un texte non daté et signé par son Comité Directeur mais consultable sur son site évoquait l’hypothèse suivante « On peut supposer qu’après autorisation, les quelques dizaines de personnes qui se seraient rendues au final dans le quartier de la Goutte d’or (sans service d’ordre suffisant, puisque les Identitaires ne sont pas capables d’en fournir un), auraient pu être les victimes de la violente vindicte d’une partie des habitants. » (3)
Force est de constater que cette analyse a été démentie par les faits. Non seulement les Identitaires ne réunirent pas quelques dizaines de personnes mais 800 et en plus, ils purent assurer correctement le service d’ordre tout en distribuant dans la joie et la bonne humeur du saucisson accompagné de jus de raisin non alcoolisé. Certes le Comité Directeur du RF pourrait objecter que le lieu étant déplacé, la menace d’agression pouvait être considérée comme fortement diminuée. Pour autant, les Champs Elysées un soir de match Angleterre-Algérie ne devaient pas se montrer des plus calmes malgré la forte présence policière…
Ceci étant dit, j’insiste sur le fait que les Identitaires viennent encore de démontrer leur professionnalisme quant à leurs actions de communication via l’internet, et l’organisation d’un événement délicat à gérer. Grâce à cette action, le projet du Bloc Identitaire apparaît plus que clairement. S’il était encore besoin de le prouver, les Identitaires veulent s’imposer en créant un courant entre l’UMP et le FN. Son but, à l’image de la Ligue du Nord serait d’intégrer le gouvernement le plus vite possible, en expliquant à leurs sympathisants et à celles et ceux qui les suivent que la manœuvre reste possible, s’ils fléchissent un genou voire les deux devant qui de droit.
La présence de Droite Ligne, mouvement libéral-conservateur associé à l’UMP, consacre cette stratégie identitaire qui repose sur : l’importation et la diffusion en France de l’idéologie du choc des civilisations d’essence néo-conservatrice, promouvoir l’européisme et le séparatisme régional, nier la spécificité chrétienne de la France et de l’Europe. En s’alliant avec Riposte Laïque, le Bloc Identitaire révèle sa nature profonde : celle d’un mouvement athée et farouchement anticatholique qui préfère manger de la viande un vendredi – jour maigre dans l’Eglise – alors que certains de leurs dirigeants participent aux solstices d’été et d’hiver… Comme d’habitude le parti de l’étranger trouve des appuis chez tous les contempteurs de la France catholique et royale, et cette alliance de Riposte Laïque et du Bloc Identitaire se réalise sur le dos des catholiques.
Les jacobins maçons et les européistes viennent de sceller officiellement leur union. Enfin, que dire d’un mouvement qui se place sous l’égide du Général de Gaulle et de son faux appel du 18 juin ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’en voulant mélanger fausse résistance et vraie trahison, les Identitaires se placent clairement dans le camp de l’anti-France, à savoir celui qui refuse que la France retrouve sa vocation surnaturelle de Fille aînée de l’Eglise tout en s’opposant au retour du Roi légitime Lieutenant de Dieu sur terre, et seul habilité à diriger notre pays. Ce 18 juin 2010 ne marque donc pas l’aube d’une nouvelle résistance mais la collaboration à l’état pur des Identitaires au projet mondialiste.
Franck ABED
Ecrivain, essayiste
(1) Chiffre annoncé par la Préfecture de Police de Paris
(2) Débat organisé et diffusé via : http://www.enquete-debat.fr
Article publié dans le site www.generationfa8.com le 25 juin 2010

Eclaircissement sur la position du BI

  Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire

Le hasard a fait, que le jour où était publié la mise au point de la Nouvelle Droite Populaire dévoilant le vrai visage de Riposte laïque, groupe de gauche auquel le Bloc identitaire s’est allié pour organiser l’apéro saucisson, paraissait une tribune instructive de Fabrice Robert, Président du Bloc identitaire (Vers de nouvelles formes de résistance, cliquez ici).

Rappelons que Riposte laïque se singularise par un discours anti-musulman virulent, anti-catholique (ils évoquent le 14 juin, sur leur site, le « totalitarisme » de l’Eglise catholique), « républicain », intégrationniste et ultra-sioniste « Nous sommes tous israéliens » (Lundi 7 juin 2010). L’article du lundi 14 juin est un chef d’œuvre dans son genre. Il évoque « le lynchage systématique au couteau et à la barre de fer des premiers soldats de Tsahal, descendus un par un et sans armes (sic !) d’un hélicoptère sur le pont du navire humanitaire ». Il fallait oser ! Nombre de leurs dirigeants font parti du Grand Orient de France.

Voici quelques extraits de la tribune de Fabrice Robert, Président du Bloc « identitaire ».

- « Que cela soit clair une fois pour toutes : non, nous ne sommes pas d’extrême droite. Nous sommes de droite populiste ».

- « L’extrême droite rassemble aujourd’hui des gens qui se projettent dans un passé heureusement révolu ou qui rêvent d’un futur fantasmé ».

- « Nous osons nous revendiquer du général De Gaulle »

- « Nous n’en voulons pas à la terre entière. Nous ne croyons pas que la cause de nos maux se trouverait dans certains lobbies qui gouverneraient le monde ».

Nous laisserons nos lecteurs tirer les conclusions de ces propos emplis de dhimmitude à l’égard du Système.

Que les militants du Bloc identitaire sachent cependant que nous ne les confondons pas avec leurs dirigeants, et que leur place est à nos côtés. Quant aux dirigeants du Bloc, qu’ils prennent conscience que malgré leurs reptations, « facho un jour, facho toujours », et qu’ils auront beau aller à Yad Vashem, leur passé les poursuivra ad vitam aeternam, comme le sparadrap du capitaine Haddock… et que tous ceux qui ont eu l’illusion, depuis quarante ans, de pouvoir intégrer le Système en reniant leur idéal, ont échoué et ont disparu dans le trou noir de leurs illusions et de leurs trahisons.

Oui, la recherche de respectabilité est une folie qui mène à une impasse

Démons du passé et mythomanie identitaire


Citation:

11 janvier 1993
Le révisionnisme historique
devant les tribunaux français
(9 décembre 1992 – 28 janvier 1993)

La répression judiciaire qui s’exerce en France contre le révisionnisme historique s’est sensiblement aggravée pendant les semaines qui viennent de s’écouler. Après les condamnations, pendant ces derniers mois, de François Brigneau (journaliste), Roland Gaucher (journaliste), Rémy Pontier (ingénieur informaticien), Vincent Reynouard (ingénieur chimiste), on relève pour ces dernières semaines et pour le proche avenir les actions suivantes :

[...]

le 7 janvier 1993, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné Pierre Gaüzère (mécanicien automobile) et Fabrice Robert (historien) [je pouffe...] respectivement à deux mois de prison avec sursis et vingt mille francs d’amende pour le premier et à un mois de prison avec sursis et dix mille francs d‘amende pour le second ; le montant des dommages-intérêts n’est pas encore connu


source

Comment les Zids peuvent-ils se revendiquer de l' archéo-futurisme s' ils ne s' inspirent pas un minimum du passé pour espérer instaurer un ordre nouveau? Et je préfère qualifier cet ordre d' "idéalisé" plutôt que de "fantasmé". Ne combattons-nous pas pour un idéal ? Nous n' avons pas à le renier ou à abdiquer sous prétexte que le chemin pour l' atteindre est dur et semé d' embûches.
Visiblement, Robert a totalement oublié les paroles des "Lansquenets". Alzheimer, ça se soigne Docteur ? Allez soyons sympas, rappelons-en lui cette phrase : "Un jour viendra où les traîtres payeront"...

Pourquoi dit-il dans son communiqué que "ceux qui auraient cru que notre modèle se trouve dans la collaboration avec l’occupant n’ont rien à faire dans nos rangs", alors qu' étaient invités à la Librairie du Paillon (tenue par un responsable identitaire) en mai 2008, la plupart des anciens de la Waffen-SS encore en vie ? (source)

Liens BI->Riposte Laïque->Franc-Maçonnerie et sionisme

  Il n'est pas inutile de se souvenir que le 27 avril dernier, Pierre Cassen, rédacteur en chef de Riposte laïque, a été reçu à la mairie du XVIe arrondissement de Paris par les loges Ben Gourion, Hatikva et Déborah-Sam-Hoffenberg du B’nai B’rith.

Rappelons que le 26 mars 1986, le quotidien Le Monde faisait paraître le communiqué suivant, suite à l’entrée à l’Assemblée nationale de 35 députés FN : « Les associations B’nai B’rith lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés, et rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris au cours des forums des B’nai B’rith, devant la Communauté, déclaration reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national. »

Quant à Christine Tasin, elle est enseignante, ancienne adhérente et candidate du Parti socialiste, qu’elle a quitté en 2002, fondatrice de l’association Les joyeux jacobins à Saintes (17) qui organise tous les ans en septembre une fête appelée « les sans-culottides », militante du Mouvement républicain et citoyen de Chevènement jusqu’au 18 février 2009, elle fut deuxième de liste de DLR dans la circonscription Ouest lors des dernières européennes.

Apéro casher


Apéro kasher à la Goutte d’Or
By
Boris Le Lay
Published: June 9, 2010

Alors que nous traversons les moments les plus obscurs de notre temps, il est devenu comme une seconde nature pour les tocards de l’extrême droite de se complaire dans l’insignifiance et les enfantillages. C’est là, évidemment, un effet concomitant de la régression générale du monde blanc sous l’influence d’une société embourgeoisée, féminisée et pusillanime. C’est si vrai que même dans le monde des idées politiques, l’audace et l’allant ont totalement disparu en plus de la curiosité, de l’intelligence et du sérieux.

Triste époque que voilà. Bien qu’a priori ne n’ayons pas de haine farouche contre le Bloc Identitaire, ce dernier tend de plus en plus à sombrer dans la caricature populiste dont souffre très souvent les forces politiques nationalistes. Le populisme est synonyme de facilité. Nous avons vu comme tout le monde un appel à un “apéro” au cochon dans le quartier cosmopolite de la Goutte d’Or. Jusque là, nous trouvions l’affaire anodine pour ne pas dire dérisoire. Pas plus que le vin rouge n’arrêta les Panzers en 1940, le saucisson ne sauvera les gaulois des griffes juives, de l’immigration de masse, de la décadence culturelle blanche et du pillage de la finance globale. Imagine-t’on sincèrement que lorsque les Germains envahissaient l’Empire Romain, les officiers de Légion allaient faire des pique nique au beau milieu des colonies franques pour édifier les foules blondes au génie supérieur du monde Latin ?

C’était là cependant, nous le croyions, si minuscule que n’avons pas eu le coeur à médire de ces âmes égarées.

Jusqu’à ce que Christian Bouchet, homme averti s’il en est, leva encore un lapin pour ne pas dire un éléphant dans ce buisson guilleret et folklorique.

Ce dernier nous apprend ainsi ce qui suit:

“Depuis quelques jours, l’annonce d’un « apéro géant » organisé le 18 juin prochain à la Goutte d’Or agite Facebook.

Qui trouve-t-on parmi ses initiateurs ?

Les jeunesses du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, un groupuscule d’extrême droite – le Bloc identitaire – qui est surtout connu pour avoir récemment monté des listes de division contre le Front national, ainsi que Riposte laïque et Résistance républicaine.

Il n’est pas inutile de se souvenir que le 27 avril dernier, Pierre Cassen, rédacteur en chef de Riposte laïque, a été reçu à la mairie du XVIe arrondissement de Paris par les loges Ben Gourion, Hatikva et Déborah-Sam-Hoffenberg du B’nai B’rith.”

Cela suffirait si en plus ne s’ajoutait pas une autre personne:

“Quant à Christine Tasin, l’animatrice de Résistance républicaine, elle est enseignante, ancienne adhérente et candidate du Parti socialiste, qu’elle a quitté en 2002, fondatrice de l’association Les joyeux jacobins à Saintes (17) qui organise tous les ans en septembre une fête appelée « les sans-culottides », militante du Mouvement républicain et citoyen de Chevènement jusqu’au 18 février 2009, elle fut deuxième de liste de DLR dans la circonscription Ouest lors des dernières européennes. Durant ces élections, elle n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le Front national. Ces derniers jours, elle s’est singularisée en soutenant l’action de la marine israélienne contre les bateaux des humanitaires se rendant à Gaza.”

Voilà donc la fameuse résistance européenne à laquelle nous convie l’arrière banc de l’extrême droite: ajouter la vulgarité et la trahison à la médiocrité, en compagnie d’éléments sionistes, juifs et issus de la gauche athée et jacobine, éternelle ennemie tant de la foi catholique que de l’ethnisme.

Nous avons souvent exposé ici que mettre en cause l’Islam en lieu et place de l’immigration aboutissait infailliblement à utiliser une rhétorique de libérale et progressite (féminisme, droits des homosexuels, laïcisme), ce qui revenait à devenir les laquais de nos ennemis de toujours, de gauche, de droite et juifs. Au départ cela se fait inconsciemment et comme toujours, avec la force de l’habitude, la bêtise devient consentement puis imposture.

Cet engagement est d’autant plus aberrant que les mêmes laïcards sont de farouches antiracistes, très souvent immigrationnistes (Charlie Hebdo, Bernard Henri Lévy, Romain Goupil). Nous glissons de plus en plus vers le néo-conservatisme judéo-américain, sous les auspices bienveillants du judaïsme parisien.

Nous nous devons d’être cohérents et de ne pas faire feu de tous bois au point de se retrouver un jour dans une manifestation anti-Gay Pride et le lendemain main dans la main avec des lesbiennes ménopausées aussi frigides qu’hystériques, encartées dans une boutique laïcarde de surcroît et religieusement attachée à la mémoire de l’Holocauste.

Nous voyons bien ou mène la nullité intellectuelle du mouvement identitaire, suivi en cela par la quasi totalité des mouvements politiques français. C’est là le résultat de la démarche populiste que de chercher par tous moyens à ne focaliser que sur les conséquences en lieu et place des responsables.

On a jamais vu par exemple de descente identitaire musclée dans un établissement de trading afin de gifler quelques pourris encravatés. Cela aurait pourtant le luxe d’être aussi utile qu’agréable. Et efficace.

Fausse "extrême-droite" / "extrême"-droite" casher


Elle est aux ordres de Sarkozy, c’est la nouvelle extrême droite

Deux nouvelles récentes, ont confirmées une analyse que je faisais depuis plus d’un an : la mise en place par certains réseaux d’une extrême droite sarkocompatible.

Il y a eu tout d’abord l’annonce que la deuxième Convention identitaire, qui doit se tenir à Orange, le temps d’un week end d’octobre, recevrait un hôte de marque : Yves-Marie Laulan, présenté dans un communiqué comme « économiste, démographe et géopoliticien. »

Ce que le communiqué omet de préciser, c’est qu’Yves-Marie Laulan a un pedigree conséquent de libéral atlantiste. En effet, notre homme a été un cadre important du Fonds monétaire international (FMI) puis de la Banque mondiale, avant de devenir chef du service des affaires économiques de l'OTAN… Ce sont des postes que l’on n’occupe pas par hasard et des fonctions que l’on n’obtient pas si on est soupçonné du moindre désaccords avec ces instances mondialistes.

Les hommes et leurs idées changent, me direz vous. Ceci est parfaitement exact et l’on peut donc s’interroger : Yves-Marie Laulan est-il allé à Canossa ? Que nenni ! Notre homme, qui s’était porté volontaire pendant la guerre des Six Jours pour servir dans l'armée israélienne, affirme toujours haut et clair ses idées : ultra-libéralisme économique (il a, il y a quelque temps proposé la suppression de toutes les aides à l’emploi), soutien inconditionnel à Israël et haine de "l'extrême droite traditionnelle".

Qu’il soit invité à prendre la parole à la Convention identitaire d’Orangeest donc un signe fort : les idées qu’il défend et l’image politique qu’il véhicule sont cachères pour les « identitaires ».

Plus récemment, la presse a annoncé la création d’une Ligue du Sud derrière le maire d'Orange, Jacques Bompard, afin de présenter une liste en PACA aux prochaines élections régionales. Ce que les journalistes ont peu dit c’est que cette Ligue du Sud sera aussi présente en Languedoc-Roussillon où sa tête de liste sera, cette fois, un certain Richard Roudier, ancien membre de la direction d’Unité radicale et maintenant un de ceux qui dirigent le Bloc identitaire et organisent la fameuse Convention identitaire.

La manœuvre là est claire et le quotidien Le Figaro, jouant contre son camp, l’a maladroitement éventée. Il a en effet révélé que dans les sondages pré-électoraux qu’à fait réaliser l’UMP en PACA, il est ressorti que, quel que soit son candidat, la droite sarkozyste arrivait en tête au premier tour (avec 31 à 34% des voix), devant le PS (27 à 29%), les Verts (14 à 16%), le MoDem (5 à 6%) et Le FN (12 à 14%). Ces sondages donnent le PS gagnant au second tour dans tous les cas de figure (avec 49 à 51% des suffrages), à la faveur d'une triangulaire avec le Front national (8 à 10 %). La seule possibilité de victoire pour l’UMP est donc d’éliminer le FN du second tour en le faisant passer sous la barre des 10 %. Cela n’est possible qu’en suscitant l’apparition d’une liste dissidente, marquée à droite mais qui donnera le moment venu les bonnes consignes de vote. La manœuvre est sensiblement la même en Languedoc-Roussillon.

Ces deux nouvelles résument ce que sera la nouvelle extrême droite. D’un point de vue idéologique, elle sera libérale, européiste, favorable à la landerisation de notre sous continent et au démantèlement des nations, elle se réfèrera à l’occidentalisme et au choc des civilisations. D’un point de vue politique, elle tentera d’exister en jouant un rôle d’appoint électoral aux blocs centraux de la droite libérale.

Tout cela en fait bien sur une ennemie pour le mouvement national français dans son ensemble et tout cela donne raison à posteriori à mes mises en garde et à mes appels à la mise en quarantaine. L’ennemi était tapis dans nos rangs et peu nombreux étaient ceux qui en avait conscience. Maintenant au moins les choses sont claires et bien des yeux vont se dessiller.

Source : www.voxnr.com

Identiaires: Sarkocompatibles?


Extrême droite : qui roule pour Sarkozy ?

Citation:
Est à lire la rigoureuse et clairvoyante analyse de Jérôme Bourbon parue dans Rivarol du 9 octobre (n° 2922) et intitulée « Le cas Bompard ». Bourbon s’y interroge sur les raisons – les vraies raisons – de l’apparition d’une liste, pour les élections régionales en PACA, intitulée « Ligue du Midi » conduite par le villieriste Bompard (le maire d’Orange est président de la fédération du Vaucluse du MPF de de Villiers et coordonnateur de ce mouvement pour l’ensemble de la PACA et de la Corse). Soutenue donc par le MPF qui, rappelons-le, a intégré désormais, très officiellement, la majorité sarkozyste, la liste « Ligue du Midi » comprendra « d’autres composantes », dont le Bloc identitaire qui tient, comme par hasard, sa Convention à Orange… L’un de ses représentants a bêtement lâché le morceau dans Libération (5 octobre) : « L’UMP doit comprendre qu’elle a là l’occasion de hâter la succession de Le Pen ».


La liste « Ligue du Midi » est donc, résume Jérôme Bourbon, « une aventure qui fait objectivement le jeu du Système et de Sarkozy ». En effet, un score même maigre de cette liste pourrait suffire pour empêcher Le Pen de franchir en PACA le seuil fatidique des 10 %, le condamnant ainsi à échouer dans ce qui sera très probablement sa dernière expérience électorale. Cela permettrait à Sarkozy d’accentuer sa mainmise sur l’ex-électorat du FN et d’engager une opération de récupération, à terme, de ce qui reste de ce mouvement qui, il n’y a pas si longtemps, faisait si peur au Système.


Quant au jeu plus que trouble du Bloc identitaire ( dont certains sympathisants, en particulier en Bretagne, chantaient encore récemment les mérites de de Villiers…), Bourbon en fait une lucide analyse : «L’expérience nous a appris qu’il fallait se défier d’une extrême-droite apparemment sulfureuse et radicale et qui, à l’arrivée, s’intègre à la droite parlementaire. Depuis les ex-Occidentaux Madelin et Longuet en passant par l’ex-Ordre Nouveau et ex-PFN Alain Robert et l’ex-Gudard Benoît Fleury aujourd’hui villieriste, on ne compte plus les activistes ayant rejoint le Système autrefois honni.



Quant à Philippe Vardon, président de Nissa Rebella, il avait naguère adhéré à l’UMP même s’il avait par la suite affirmé qu’il ne s’agissait que d’un canular ».

Un « canular » qu’il serait bien intéressant d’analyser en termes de psychanalyse… En tout état de cause, je peux confirmer les références de Jérôme Bourbon : en 51 ans (eh oui !) de militantisme, combien en ai-je vu, de ces foudres de guerre du style « plus nationaliste que moi tu meurs » être, un jour ou l’autre, récupérés, assimilés, digérés par un Système rodé depuis si longtemps à l’achat des consciences (et qui parfois n’a même pas besoin de placer bien haut les enchères : vanité des vanités…).

Flou Identitiaire

Le Bloc identitaire, nouveau venu dans la famille de l'extrême droite
Par Jean-Yves Camus | Chercheur en science politique | 19/10/2009


Ainsi, on retiendra deux phrases des interventions du week-end :

•celle de Richard Roudier, future tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon, pour qui « le Front national a déshonoré la notion d'identité » par les déclarations de son leader sur la Seconde Guerre mondiale, que le BI « condamne formellement et absolument »
•celle de Fabrice Robert qui affirme : « Nous ne sommes pas nationalistes, le nationalisme a été un drame pour l'Europe. »

Le BI, variante « sarkocompatible » de l'extrême droite ?


  Cette clarification est la bienvenue et révèle en même temps le gros fouillis idéologique du Bloc Identitaire. Il est vrai que chez les militants "identitaires" sont constitués d'une multitude de gens de tendances très différentes. Il  y a pas mal de gens sincères et de nationalistes sincères. Et pas que chez les militants locaux d'ailleurs.
Quand même au congrès d'Orange , deux dirigeants ont des discours à la tonalité différente.... cela annonce la couleur.

  
On peut avoir d'un côté un Fabrice Robert faire un discours fade et "recentré" à l'attention des caméras et faisant table rase du passé. De l'autre côté, à la même tribune on peut voir un Philippe Vardon faire des références appuyées à Maurras. Faudrait savoir ...

C'est là le problème du Bloc identitaire depuis sa création. Sans doctrine claire, sans doctrine du tout, ce mouvement est appelé à se fourvoyer et à fourvoyer les patriotes et les nationalistes sincères qui croient pouvoir y trouver leur place.
A part devenir des Geert Wilders français, il n'y pas d'autre issue pour les dirigeants du Bloc Identitaire.