vendredi 22 octobre 2010

Le Bloc Identitaire adoubé par l’ultra sioniste Jean-Yves Camus

Mazel Tov ! Enfin des « nationaux » compatibles avec le Système sioniste et c’est le professeur Jean-Yves Camus, himself, qui s’en porte garant :
« Loin d’être une simple continuité des groupuscules du style Unité radicale, le Bloc identitaire a rompu avec la logique groupusculaire. II possède des cadres de valeur, structurés intellectuellement et qui ont évolué sur des questions importantes comme l’antisémitisme et le négationnisme. »
« Les idées qu’il défend ont par contre une très bonne chance de faire leur chemin. »
« Les identitaires appartiennent à une nouvelle famille des droites populistes qui n’est pas l’extrême-droite traditionnelle »
« Ils parlent aux victimes de la concurrence implacable qu’induit la mondialisation et dont le statut social vacille »
« L’évolution du Front national sous la direction de Marine Le Pen ira peut-être dans le sens des idées identitaires »
Rappelons que Jean-Yves Camus est une sorte de commissaire politique de la démocratie sioniste qui traque sans relâche les patriotes depuis plus de  20 ans. S’il se permet de faire aujourd’hui l’éloge du Bloc Identitaire, c’est qu’il possède des éléments concrets de l’assujettissement de celui-ci au système.




Source (via Contre-Info.com )

jeudi 21 octobre 2010

Réaction de la Nouvelle Droite Populaire sur le Congrès d'Orange

Par Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire




J’ai déjà eu l’occasion d’aborder, dans un texte précédent, cette étrange maladie qui se nomme « recherche de la respectabilité ».



La récente réunion du Bloc identitaire, à Orange, en est une illustration éclatante. Voilà un groupe issu des franges les plus radicales de l’extrême-droite, dont les dirigeants ont décidé d’aller à Canossa, dans l’improbable espoir d’être reconnus, estimés, relayés par une presse perçue comme hostile, bref, aimés. Et dès lors que l’on est un peu aimés par le Système, on peut raisonnablement espérer, après moultes repentances, en obtenir un petit strapontin.



Un des dirigeants du Bloc dénonça virulemment, à la tribune, l’antisémitisme supposé de Le Pen et du Front national, annonçant que le Bloc identitaire prenait définitivement ses distances avec ces idées nauséabondes véhiculées par tous les « ringards d’extrême-droite ».



Certes, il y eut un couac. Ce même responsable, qui dirige le CEPE qui fut, à juste titre, très actif dans la défense de Michel Lajoye, vendait sur son stand des photos du Maréchal Pétain et de Robert Brasillach, ce qui ne manqua pas d’être relevé ironiquement par le journaliste du Monde. Jérome Bourbon, journaliste à Rivarol, publia un excellent texte dénonçant ces donneurs de leçons qui nagent dans les contradictions, ce qui lui valut derechef d’être menacé de « cassage de gueule », ce qui démontre que le naturel a beau être bridé, il revient au triple galop…



Et puis, un second couac… Le représentant et élu de l’UDC suisse claqua la porte suite à une traduction des plus hasardeuses par un identitaire du discours d’un intervenant espagnol parlant de « los noirs » (les noirs, en espagnol, nullement péjoratif), traduit par « les noirs », suscitant les réactions que l’on devine dans la salle…



La boîte de Pandore de la respectabilité



La recherche de respectabilité est une boîte de Pandore. Une fois ouverte, elle entraîne des conséquences immaitrisables. Toutes les frustrations, les ambitions, le besoin d’être reconnu, estimé (surtout par ses adversaires), le désir d’être élu ou réélu se libèrent d’un coup, entrainant ceux qui suivent cette voie vers l’abime du déshonneur et de l’échec programmé.



J’observe, tel un entomologiste, ce qui se passe en Alsace. Voilà l’exemple que j’ai déjà cité de deux personnes dont l’une fut conseiller régional, l’autre étant (encore) conseiller général. Elus sous l’étiquette FN, puis migrant vers le MNR, puis Alsace d’Abord, ils furent des radicaux parmi les radicaux, et très proches du Bloc identitaire. Le premier quémanda il y a un an son intégration au Modem, qui lui fut refusée. Tous deux viennent récemment de solliciter leur intégration à l’UMP, qui leur sera tout autant refusée.



Lorsque la boîte de Pandore est ouverte, elle libère chez ceux qui suivent les apprentis sorciers des lâchetés incontrôlables.



La martingale magique




Certains ont cru trouver la martingale magique pour intégrer le Système : dénoncer tapageusement une « extrême-droite » dont ils sont eux-mêmes issus, rompre solennellement avec un supposé antisémitisme, et faire assaut de virulence contre l’adversaire commun aux juifs et aux goys, l’islam, rien que l’islam… L’obsession antisémite est évidemment une absurdité, mais il est tout aussi absurde de refuser de dénoncer la responsabilité majeure d’organisations juives telles la LICRA et le CRIF, dans l’invasion de notre terre. Anne Kling, auteur de « La France licratisée », a remarquablement analysé cette réalité.



Certains dirigeants du Bloc identitaire, usant d’ailleurs d’un raisonnement parfaitement antisémite (les juifs dirigent les médias, donc pour être reconnus par les médias, il faut complaire aux lobbys juifs), se sont engouffrés dans cette impasse. Ils auront ainsi perdu avec certitude l’estime de ceux qui furent leurs amis, sans obtenir pour autant celle de lobbys qui n’oublient rien et qui savent à quoi s’attendre de la part de renégats.

La "révolution culturelle" du Bloc identitaire

L'article de Jérôme BOURBON, paru dans l'hebdomadaire RIVAROL N° 2925 du 30/10/09.

Mis en ligne sur le site : www.jeune-nation.com





Créé le 6 avril 2003 à Nice, quelques mois après la dissolution par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, d’Unité radicale à la suite de l’affaire Maxime Brunerie, le Bloc identitaire (BI) s’est donc officiellement constitué en parti politique lors de sa convention à Orange, son président Fabrice Robert, ex-conseiller municipal du Front national à La Courneuve et ci-devant membre du conseil national du MNR, entendant l’engager pleinement dans la bataille des régionales en 2010 et des cantonales en 2011.

Des listes en Alsace, en PACA et dans le Languedoc

En Provence-Alpes-Côte d’Azur les identitaires de Nissa rebela figureront sur la liste « Ligue du Sud » conduite par le villiériste Jacques Bompard tandis que Jean-Marie Le Pen conduit la liste FN, ce qui promet des étincelles vu les exécrables relations entre les deux hommes. En Alsace, Jacques Cordonnier conduira une liste Alsace d’Abord en lieu et place de Robert Spieler (qui dirige depuis la Nouvelle Droite populaire) et sera en concurrence avec la liste frontiste conduite une nouvelle fois par Patrick Binder. En Languedoc-Roussillon, une liste Ligue du Midi est conduite par Richard Roudier, président du Comité d’entraide aux prisonniers européens (CEPE). Elle fera face à celle du FN menée par France Jamet. Une participation des identitaires est également envisagée en Rhône-Alpes et en Haute-Normandie.
Ce qui est sûr, c’est que cette nouvelle organisation politique n’a plus grand-chose à voir avec Unité radicale comme s’en félicite Jean-Yves Camus, chroniqueur habituel d’Actualité Juive, qui évoque sur , à propos de la mutation du Bloc identitaire, une « révolution culturelle ». De fait, pour Richard Roudier, « le Front national a déshonoré la notion d’identité » par les déclarations de Jean-Marie Le Pen sur la Seconde Guerre mondiale, que le Bloc Identitaire « condamne formellement et absolument » et lui-même affirme « condamner l’antisémitisme », ce qui surprendra ceux qui assistèrent le 22 septembre 2006 au meeting de soutien à Michel Lajoye qu’il avait organisé à Paris avec, entre autres invités d’honneur, Eric Delcroix et Camille Galic. Fabrice Robert, qui répudie ouvertement le nationalisme (« Nous ne sommes pas nationalistes, le nationalisme a été un drame pour l’Europe. Nous sommes populistes ») et qui se dit « plus proche de la Ligue du Nord que du FN », a confié pareillement au Monde du 20 octobre : « Ce que nous reproche l’extrême droite, c’est d’avoir rompu avec l’antisémitisme et l’antisionisme ». Dans Minute du 21 octobre, Robert ajoute : « Nous ne sommes ni sionistes ni antisionistes. Notre préoccupation, c’est notre peuple. Et nous ne pensons pas que la question israélo-palestinienne est le nœud causal de nos problèmes ». Sauf que le problème n’est pas là. La question est de savoir si les dirigeants de la communauté juive promeuvent ou non une politique d’immigration massive de notre pays et de notre continent et s’ils persécutent ceux qui tentent de s’y opposer. Il semble que les agissements de la LICRA (qui s’opposa notamment à une demande de remise en liberté conditionnelle de Lajoye, soit dit en passant), de SOS-Racisme, de l’UEJF et autres pseudopodes depuis des décennies soient suffisamment clairs.

“Une balle pour les sionistes !”

Qu’il est loin décidément le temps où Fabrice Robert était le premier avec Vincent Reynouard qui, lui, ne s’est jamais renié ni n’a mis d’eau dans son vin, à être condamné en vertu de la loi Gayssot pour avoir distribué au début des années 1990 un tract ouvertement révisionniste ! Elle est bien révolue l’époque où, directeur de Jeune Résistance, Fabrice Robert plaçait en une du magazine la photo d’un Palestinien coiffé d’un keffieh censé être le modèle des combattants identitaires en Europe et où l’on s’en prenait sans ménagement dans des éditoriaux musclés aux sionistes oppresseurs tandis que les jeunes identitaires clamaient à tue-tête dans les défilés nationalistes les slogans sans équivoque : « Deauville, Le Sentier, territoires occupés » ou « A Paris comme à Gaza Intifada » ! Et le même, fondateur du groupe de rock Fraction Hexagone, entonnait non sans virulence dans la chanson intitulée « Une balle » les paroles suivantes : « Une balle pour les sionistes, une balle pour les cosmopolites, une balle pour la police ».
Aujourd’hui, il convient d’être propre sur soi. Ainsi Richard Roudier abandonnerait-il la présidence du CEPE, dont le stand, lors de la convention identitaire, vendait, horresco referens, des cartes postales à l’effigie, entre autres, du maréchal Pétain, de Saint-Loup et de Brasillach. D’après Le Monde du 20 octobre, « la direction du Bloc ne se serait aperçue de la présence des cartes postales qu’après la convention, et aurait décidé que le CEPE ne serait plus un mouvement associé. La double appartenance au Bloc et au CEPE serait interdite et M. Roudier en quitterait la présidence. » Dans ces conditions, on s’explique que le sulfureux Christian Bouchet, ancien dirigeant d’Unité radicale qui a rompu avec Robert en 2002, fustige « la mise en place par certains réseaux d’une extrême droite sarkocompatible », à la fois « libérale, européiste, favorable à la “landerisation” de notre sous-continent et au démantèlement des nations, se référant à l’occidentalisme et au choc des civilisations ».
En général, tous ceux de notre mouvance qui, au nom d’une stratégie qu’on nous assure gagnante, plient le genou devant le Lobby et lui donnent des gages en rompant avec leurs amis plus radicaux finissent tôt ou tard par complètement rallier le Système… sans infléchir pour autant si peu que ce soit sa politique désastreuse.


Jérôme BOURBON

Le Bloc Identitaire, le nouveau Parti du système

A la liste LCR, PS, UMP, MPF, MoDem, PC, … vous pouvez ajouter un nouveau parti politique systémique : le Bloc Identitaire (BI). Jadis un mouvement, aujourd’hui un Parti. Si nous étions sionistes et que nous désirions freiner la nouvelle remontée du relativement peu corrompu FN, nous ne nous y prendrions pas autrement que de lancer sur la scène un parti tel que le BI …

Nous avons parfois été très critiques à l’égard du FN pour cause de son melting-pot idéologique ou sa stratégie de “réconciliation” avec la République … Nous avons été et nous sommes encore, n’en déplaise à ses partisans, très sceptiques à l’égard de l’ascension de Marine Le Pen. Elle a certes beaucoup de qualités mais elle est loin d’avoir le même idéalisme que son père, d’où une “dé-démonisation” qui nous semble bien dangereuse pour l’avenir … Il n’en reste pas moins, malgré quelques déceptions, que le Front National est toujours, jusqu’à nouvel ordre, le Parti qui effraye le plus le Système avec le récent Parti Anti Sioniste.

Le Bloc Identitaire est ni plus ni moins le parti dont les sionistes ont besoin pour canaliser la révolte des Français contre l’immigration massive à laquelle les premiers cités ont largement contribué. Ce n’est pas un hasard si la seconde convention du Bloc vient de se dérouler à Orange, fief du maire néoconservateur Jacques Bompard (ex MPF). L’époque d’Unité Radicale, pour ceux qui ont connu, est décidément bien lointaine …

Le Bloc est légitiment très critique envers l’immigration massive doublée d’un islam très visible et prétend, ou tout du moins a longtemps prétendu, défendre la justice sociale face à la crise. Cela est normal et sain pour des gens qui ont encore un tant soit peu conscience de faire partie d’un peuple et d’un héritage commun. C’est incontestable. Mais ce qui arrange particulièrement nos ennemis, c’est qu’il n’a jamais désigné les premiers responsables actifs de tous nos problèmes de société, à savoir les juifs intégristes. Non, non, cela c’est de la politique internationale ou du conspirationisme, ce n’est pas “identitaire” (terme qui ne veut absolument rien dire). Pire, une bonne partie des invités à leur dernière convention soutiennent ouvertement le sionisme international !

Les méchants, ce sont la gauche folle, la droite molle et bien sûr surtout l’iSSlaaam comme dirait leur leader spirituel néo-païen et ex-acteur de films pornographiques Guillaume Faye. Un beau représentant du courant’ “identitaire”.

“Nous sommes populistes, a déclaré Fabrice Robert (président du Bloc) au Monde. Ce que nous reproche l’extrême droite, c’est d’avoir rompu avec l’antisémitisme et l’antisionisme.” Il a tout compris. Mieux encore, pour se distinguer du Front, Richard Roudier, qui serait la future tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon aurait déclaré : “le Front national a déshonoré la notion d’identité” (mais laquelle bon sang ?) par les déclarations de son leader sur la Seconde Guerre mondiale …” A mourir de rire …

Parmi la ribambelle internationale de personnalités populistes, néoconservatrice et crypto-sionistes invitées à la Convention, on retiendra surtout celle de Yves-Marie Laulan, la crème de la crème du Curriculum Vitae : cadre important du Fonds monétaire international (FMI) puis de la Banque mondiale, avant de devenir chef du service des affaires économiques de l’OTAN, volontaire pendant la guerre des Six Jours pour servir le Tsahal … C’est comme ça qu’on prépare le “changement” au Bloc Identitaire …

Il ne reste plus qu’un pas avant que les dirigeants du Bloc n’integrent l’aile droite de l’UMP. Quand on n’a pas plus de notion politique que “notre identitée est en dangée” et “musulmans = les gens les plus méchants du monde”, on est bon pour tomber dans tous les pièges, manipulations et panneaux tendus par le pouvoir …

Les nouveaux projets du Bloc Identitaires illustrent encore à quel point la démo(n)cratie est une forme de gouvernance politique bonne à jeter dans les poubelles de l’histoire …

http://www.intransigeants.com/

La reconnaissance de l'Anti-France

  Dur de rester crédible comme défenseur de l'identité européenne alors même que l'on se fait adouber par ses fossoyeurs....  http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=17106&artyd=5

 Tous ceux qui, au nom d'une stratégie qu'on nous assure gagnante, plient le genou devant le lobby-qui-n'existe-pas et lui donnent des gages en rompant avec leurs amis plus radicaux finissent tôt ou tard par complètement rallier le Système... sans infléchir pour autant si peu que ce soit sa politique désastreuse. Les exemples ne manquent pas: Patrick Devedjian (Occident), Gérard Longuet (Occident), Alain Madelin ( Occident), François Mitterand (Volontaires nationaux, organisation de jeunesse des Croix de Feux)



L'électoralisme des zids

Tout cela devient franchement pathétique...

Je me rappelle qu'à la création des JI et du Bloc, Vardon et co nous avaient bien dit que ces mouvements n'avaient aucun but électoraliste. Ensuite quand ils ont commencé leur salade niçoise, c'était juste pour se présenter dans quelques élections locales afin de se faire connaître et pourquoi pas gagner un peu d'argent... Et maintenant, un parti politique au but clairement électoral même si Fabrice Robert dit le contraire... Enfin, tout cela ne me surprend pas. Les plus lucides d'entre nous ont bien vu où tout cela allait mener...

Concernant le reniement du CEPE, c'est vraiment faire insulte à tous ceux qui ont donné pour soi-disant aider des camarades emprisonnés. Mais j'aimerais bien voir où tout cet argent est passé. Je pense plutôt que cela a servi à payer leur local à Nice.

Le grand exploit des zids a quand même été de se mettre à dos toute la mouvance nationaliste et identitaire (oui, le Bloc Identitaire et ses filiales n'ont pas le monopole de l'identité) !

Pour finir : je ne vois pas comment on peut être au Bloc ou a une de ses filiales "jeunes" en se proclamant radical et en faisant les campagnes électorales du MPF ...

Mirages de l'européisme

l est un mot qui fait florès actuellement ; c'est celui d' "européisme" - un mot pas très joli et pas très français. Si nous devions succinctement le définir, nous dirions qu'il traduit le dessein d'unifier politiquement et économiquement l'Europe.
S'il nous fallait identifier le mobile psychologique qui incite de jeunes français à embrasser la cause " européiste ", nous arriverions inéluctablement au " désespoir ". Il n'est en effet pas difficile de comprendre que l'attrait croissant qu'exerce " l'Europe aux cent drapeaux " sur une fraction de la droite radicale trouve son origine dans le constat désabusé que la crise politique paraît trop grave pour qu'on puisse espérer qu'un sursaut français soit envisageable. S'engouffrer dans le rêve chimérique de la construction européiste paraît donc être une solution de rechange facile. Ils se réfugient dans l'Europe comme si nous pouvions résoudre à l'échelle européenne les maux que nous sommes encore incapables de conjurer à l'échelle nationale. On serait tenté de leur appliquer cette phrase que Philippe Henriot aimait à prononcer : "Ils ont tellement perdu foi en leur propre patrie qu'ils ne comptent plus que sur l'étranger pour lui rapporter ce qu'elle a perdu".
La solution nationaliste
A rebours de cette attitude défaitiste, le nationalisme français entend d'abord s'appuyer sur les énergies nationales. Parce que l'histoire montre qu'il existe des nations européennes, et que l'idée d'Europe ne vient qu'après la constitution de ces nations. Celles-ci sont pluriséculaires. Elles ne sont pas nées au XIXème siècle, comme on voudrait nous le faire accroire. La nature nous montre en effet que lorsqu'un groupe ethnique distinct se constitue, il est en germe une petite nation. C'est là une loi d'airain de l'espèce humaine. On comprend donc aisément que la force de l'Europe réside dans ses nations, et de surcroit, celles-ci ont toutes leur génie et leur mission qui leur est propre.
Arguments fallacieux
On pourrait passer en revue les arguments européistes. Il en est un qui revient fréquemment, c'est celui de la puissance, de la force. La fédération, hisserait l'Europe au faîte de sa gloire, conjurant par là-même son déclin. Quoi ? L'union des faiblesses ferait la force ! C'est une alchimie bien hasardeuse, et l'histoire nous enseigne que l'homme blanc domina les cinq continents par l'entremise des nations. Le monde ne fut pas assujetti par la nation européenne mais par les nations d'Europe jalouses de leur indépendance.
Enfin, eu égard à l'état d'esprit de la droite radicale française, la fédération d'Europe se fera forcement au détriment de la France. Il est courant d'entendre dans nos milieux des velléités de lâchage de la Corse, voire de l'Alsace-Moselle. Cette attitude est typique des enfants gâtés. Parce que, globalement, les terres françaises sont rassemblées, on a oublié ce qu'était le fait d'être affectés par la perte d'un territoire. Incitons les à se rendre en Allemagne, en Pologne, en Hongrie, en Bulgarie, ils verront que là-bas l'état d'esprit est différent. Que là-bas on pleure sur la grande Allemagne, sur la grande Pologne..
La seule solution réaliste pour la France, la seule chance de salut est donc dans la restauration d'un Etat nationaliste. Car, soyons-en certain, c'est en nous accrochant à la France que nous favoriserons la réémergence d'une Europe puissante et orgueilleuse, une Europe des nations.
Jean Dartois
Tiré de L'Héritage n°4

mercredi 20 octobre 2010

Extrême droite : qui roule pour Sarkozy ?




Est à lire la rigoureuse et clairvoyante analyse de Jérôme Bourbon parue dans Rivarol du 9 octobre (n° 2922) et intitulée « Le cas Bompard ». Bourbon s’y interroge sur les raisons – les vraies raisons – de l’apparition d’une liste, pour les élections régionales en PACA, intitulée « Ligue du Midi » conduite par le villieriste Bompard (le maire d’Orange est président de la fédération du Vaucluse du MPF de de Villiers et coordonnateur de ce mouvement pour l’ensemble de la PACA et de la Corse). Soutenue donc par le MPF qui, rappelons-le, a intégré désormais, très officiellement, la majorité sarkozyste, la liste « Ligue du Sud » comprendra « d’autres composantes », dont le Bloc identitaire qui tient, comme par hasard, sa Convention à Orange… L’un de ses représentants a bêtement lâché le morceau dans Libération (5 octobre) : « L’UMP doit comprendre qu’elle a là l’occasion de hâter la succession de Le Pen ».

La liste « Ligue du Sud » est donc, résume Jérôme Bourbon, « une aventure qui fait objectivement le jeu du Système et de Sarkozy ». En effet, un score même maigre de cette liste pourrait suffire pour empêcher Le Pen de franchir en PACA le seuil fatidique des 10 %, le condamnant ainsi à échouer dans ce qui sera très probablement sa dernière expérience électorale. Cela permettrait à Sarkozy d’accentuer sa mainmise sur l’ex-électorat du FN et d’engager une opération de récupération, à terme, de ce qui reste de ce mouvement qui, il n’y a pas si longtemps, faisait si peur au Système.

Quant au jeu plus que trouble du Bloc identitaire ( dont certains sympathisants, en particulier en Bretagne, chantaient encore récemment les mérites de de Villiers…), Bourbon en fait une lucide analyse : «L’expérience nous a appris qu’il fallait se défier d’une extrême-droite apparemment sulfureuse et radicale et qui, à l’arrivée, s’intègre à la droite parlementaire. Depuis les ex-Occidentaux Madelin et Longuet en passant par l’ex-Ordre Nouveau et ex-PFN Alain Robert et l’ex-Gudard Benoît Fleury aujourd’hui villieriste, on ne compte plus les activistes ayant rejoint le Système autrefois honni.

Quant à Philippe Vardon, président de Nissa Rebella, il avait naguère adhéré à l’UMP même s’il avait par la suite affirmé qu’il ne s’agissait que d’un canular ».

Un « canular » qu’il serait bien intéressant d’analyser en termes de psychanalyse…
En tout état de cause, je peux confirmer les références de Jérôme Bourbon : en 51 ans (eh oui !) de militantisme, combien en ai-je vu, de ces foudres de guerre du style « plus nationaliste que moi tu meurs » être, un jour ou l’autre, récupérés, assimilés, digérés par un Système rodé depuis si longtemps à l’achat des consciences (et qui parfois n’a même pas besoin de placer bien haut les enchères : vanité des vanités…).

Pierre VIAL

http://www.terreetpeuple.com/

Judéophilie des zids


Chez la filiale Alsace d'abord:
Citation:
Jacques Cordonnier

« La population juive fait intégralement partie du substrat alsacien. Ils sont là depuis mille ans… Nous n’avons aucun ressentiment à leur égard […] Nous appartenons à la même civilisation » [...] « le même adversaire que nous » : l’islam ! [...] « J’espère que nous pourrons faire chacun un pas vers l’autre et nous rencontrer… c’est urgent » [...] « Je connais des militants d’Alsace d’abord qui meurent d’envie d’aller à une sortie de synagogue rencontrer des juifs alsaciens pour les supplier de nous croire… »

Témoignage sur le sionisme du BI


Anne Kling, le 5 juillet 2007 sur son blog :

« J’ai appris que certains qui se prétendent identitaires avaient craint de me recevoir pour présenter mon livre La France Licratisée. Bon. Ils auraient estimé que le bouquin n’était pas bon et n’attirerait personne, j’aurais admis. Après tout, c’était leur droit. Mais la raison est tout
autre, et pour tout dire, elle m’inquiète beaucoup. En gros, c’est : “on a de bons rapports avec la communauté juive, on ne veut pas d’histoires, etc, etc.” Vous avez compris, pas la peine de vous faire un dessin. Ne pas faire
3% aux élections et déjà s’engager dans une démarche de pseudo respectabilité, je trouve ça navrant. Et surtout inquiétant pour l’avenir.

C’est quand même trop facile de confondre causes et conséquences. De taper sans arrêt sur les immigrés et de faire volontairement le black out sur ceux qui leur ont ouvert les portes. Parce qu’ils sont forts, puissants
et qu’on préfère ne pas leur chercher noise. Parce qu’ils font peur, en un mot comme en cent ».